Ce recueil, paru en 1996, rassemble les poèmes nés chez l’auteur de sa rencontre et de sa longue intimité avec la causse quercynois. Cet ouvrage est le premier traduit et publié en France. Cette réédition comporte l’éloge de William S. Merwin par Jacques Réda.
Né à New York en 1927, William Merwin a vécu en Espagne, en Angleterre, en France, au Mexique, à Hawaï et à New York. Il a traduit Pablo Neruda, Jean Follain, Ossip Mandelstam et Le Purgatoire de Dante. Parmi ses proses, The Mays of Ventadorn ( Les fleurs de mai de Ventadour) est comme le « mémoire d’apprentissage » du poète, conduit par sa rencontre avec Ezra Pound à retourner aux sources de la lyrique occitane. Son œuvre poétique représente une vingtaine de titres.
William Merwin a été distingué par de nombreuses fondations et institutions. Sous le titre Many Mountains Moving (2001), vingt-cinq poètes américains se sont réunis pour lui rendre hommage à celui en qui Mark Irwin voit « une sorte de Virgile contemporain » et que David St. John appelle » The Last Troubadour « .