L’appel du Causse regroupe les principaux écrits de Merwin sur ce qu’il appelle « l’autre pôle de ma vie ». On y retrouve le causse tel qu’il l’a connu dans sa jeunesse – quand il y passait des journées entières à le parcourir à pied, seul avec son âne – et tel qu’il s’est transformé lentement et inexorablement sous la pression du monde moderne.
Dans une lumineuse présentation, l’écrivain américain Michael Taylor, amoureux des mêmes paysages, retrace la vie du poète sur le causse et apporte des clefs pour comprendre l’exceptionnelle symbiose entre un poète grandi dans un milieu urbain outre-Atlantique et un terroir pierreux longtemps déconsidéré par les Français eux-mêmes.
Les auteurs
Willam S. Merwin est né à New York en 1927. Traducteur (Neruda, Follain, Dante, Mandelstam), il est l’auteur d’une œuvre d’exception, récits, essais et poésie (une trentaine de titres). Il a reçu deux fois le Prix Pulitzer de poésie, en 1971, puis en 2009. En 2010, il est nommé « Poet Laureate » aux États-Unis par la Bibliothèque du Congrès > Prix de poésie Zbigniev Herbert 2013
Michael Taylor, traducteur et cotraducteur de nombreux livres d’art, notamment du Matisse de Pierre Schneider, est l’auteur d’une biographie de Victor Segalen et de deux essais sur la peinture hollandaise du XVIIe siècle, Le nez de Rembrandt (2006) et Le mensonge de Vermeer (2011).
Les traducteurs
Alain Gnaedig est écrivain et traducteur dans les domaines britannique et nordique. Il a, entre autres, traduit Karen Blixen (nouvelles traductions de La Ferme africaine et du Festin de Babette) et Charles Dickens. Il a reçu en 1997 le prix Halpérine-Kaminsky pour sa traduction du roman de Eric Fosnes Hansen, Cantique pour la fin du voyage.
Luc de Goustine, auteur de théâtre, d’essais et de romans, est traducteur d’une quinzaine d’œuvres de l’allemand et de l’anglais, et en particulier du premier recueil de William S. Merwin paru en France, The Vixen – La Renarde en 2004, puis de l’essai Les Fleurs de mai de Ventadour en 2006 et du récit Les dernières vendanges de Merle en 2010.