Rien ne destinait Pierre-P. Grassé à écrire ce Petit bréviaire de la gastronomie périgourdine, car son œuvre est celle d’un scientifique passionné par les problèmes que pose la biologie.
La connaissance du monde animal, de ses origines à l’apparition de l’homme, restera son ambitieux dessein, car il voyait dans sa recherche le mayen de retrouver le plan de la création.
De même qu’il avait réuni dans ses ouvrages la somme de nos connaissances en zoologie, il se mit, un jour, pour se distraire de ses travaux scientifiques, à rassembler les recettes glanées auprès des meilleures cuisinières, pour en faire ce délicieux petit livre, plein de saveur et d’humour.
Tout en reconnaissant sa dette à l’égard de Rocal et Balard dans Science de gueule en Périgord et de la Mazille dans La bonne cuisine du Périgord, c’est à son grand-père, Hippolyte Grassé, qu’il doit l’originalité des documents dont il nous régale.
Grâce à lui, nous pouvons comprendre que la cuisine du Périgord peut devenir un art et un plaisir convivial qui sont un des charmes de la vie.
Avant-propos de Pierre Fanlac