Note sur l’opinion de MM. Oelsner et Soemmering et du citoyen Sue touchant le supplice de la guillotine, par Pierre-Jean-Georges Cabanis, médecin, le 28 Brumaire an IV de la République, texte suivi de Les paradoxes de l’échafaud Médecine, morale et politique au siècle des Lumières, par Yannick Beaubatie,et accompagné de cinq dessins originaux de Cueco.
Pierre Jean-Georges Cabanis
Médecin et philosophe, né à Cosnac, en Corrèze, le 5 juin 1757, mort à Rueil le 5 mai 1808. Ami et médecin de Mirabeau, il prit une part active à la vie politique : membre du Conseil des Cinq Cents au titre de député de la Seine, il soutint le Directoire, puis participa au coup d’Etat du 18 Brumaire, à l’issue duquel Bonaparte le nomma sénateur. Huit jours après sa mort, son corps fut transféré au Panthéon. Ses œuvres essentielles sont : Observations sur les hôpitaux (1789), Du Degré de certitude en médecine (1797), Rapports du physique et du moral de l’homme (1802), Coup d’œil sur les révolutions et la réforme de la médecine (1804).
Yannick Beaubatie, né en 1971, enseigne la philosophie. Auteur de L’ Héliocide (Souffles, 1994), Le Nihilisme et la morale de Nietzsche (Larousse, 1994), Comment peut-on être limousin? (F anlac, 1999), il a dirigé l’ensemble Tombeau de Gilles Deleuze (Mille Sources, 2000).
Henri Cueco, né à Uzerche en 1929, a vécu en région parisienne et en Corrèze. Il a appartenu au mouvement dit de la «Nouvelle Figuration» ou «Figuration Critique ». Après un cycle de travail sur le thème des manifestations (Les Hommes rouges), puis des chiens, il a peint des paysages d’Herbes, des Sols d’Afrique, des objets et notamment des pommes de terre, et mais aussi La Peinture de la peinture d’après Philippe de Champaigne et Nicolas Poussin, et La Petite peinture. Membre fondateur de la coopérative des Malassis (1969), il a réalisé plus d’une centaine d’expositions personnelles en France ou à l’étranger.