L’auteur sur scène se réserve le droit d’improviser, de couper, d’allonger, bref de s’amuser avec Le Bestiaire, puisque le propre du conteur n’est pas de s’emprisonner dans la parole, mais au contraire de la rendre carmagnole.
Feu du ciel, puissent vos yeux battre tympans !
Au-delà des habits du conte, frissonne ce qu’il y a de plus imparfait et de plus perfectible : l’humain.
Toute ressemblance avec des situations ou des personnages existant ou ayant existé n’aurait rien d’étonnant, après tout.
Périgourdin, Daniel L’Homond aime à confier : « Je ne suis pas amoureux du Périgord : ce serait de l’inceste. »
C’est de son Périgord qu’il est parti explorer le monde, guitare et sac à dos en Angleterre, au japon, aux États-Unis, au Québec, et dans une quarantaine d’autres pays. Ces périples ont façonné histoires rock ou contes vivants, chanson de blues ou one-man shows.
Depuis 1980 son goût pour la parlure en fait un artisan du verbe, un ciseleur de contes où le fantastique et l’onirique se conjuguent entre mémoire collective et imaginaire personnel.