La ligne de démarcation, repère géographique essentiel dans la France des années quarante, frontière intérieure, a remodelé l’espace et contribué à transformer l’organisation du département de la Gironde. Malgré une législation assouplie en mars 1943, cette frontière reste en place jusqu’à la Libération. Son franchissement clandestin fut une des premières formes de résistance.
Sont abordés dans l’ouvrage la collaboration et le maréchalisme, la répression antisémite, la traque des communistes, la lutte armée des maquis, l’affaire Grandclément, l’épuration et le renouvellement des autorités politiques à la Libération.
Philippe Souleau est chercheur en histoire à l’université Michel-de-Montaigne Bordeaux III, auteur de plusieurs articles, d’un ouvrage La région de Langon sous l’Occupation (1992) et d’un travail sur le réseau Jade-Amicol.
OUVRAGE ÉPUISÉ