La Lémance
Situé à l’extrémité Nord-est du département du Lot, débordant d’ailleurs sur celui de la Dordogne, le Pays au bois de la Lémance, que l’on appelait un « pays noir » à cause de ses boisements, avait l’originalité d’être autrefois un pays industriel, ce qui a laissé de nombreuses traces sur le paysage, comme on le verra aisément. Deux raisons fondamentales l’expliquent. D’une part on y trouve un grand nombre de cours d’eau, de ruisseaux à vrai dire, sur lesquels pouvaient être installés des moulins à eau. D’autre part, l’industrie d’autrefois, qui avait besoin d’énergie, avait aussi besoin de beaucoup de bois, en particulier comme combustible. L’un et l’autre se rencontraient ici. D’où cette suite quasi ininterrompue de moulins, de papeteries et de forges qui en faisaient une véritable vallée industrielle.
Jean-Pierre Poutou, extrait de la préface.
Jean Cubelier de Beynac , président du centre Matteo Bandello d’Agen a écrit de nombreuses études sur les moulins et leurs applications à l’industrie au cours du temps : moulins à huile, à tain, foulons, mailleries, forges et papeteries. Spécialiste d’histoire économique et sociale, il a été chargé par la Cellule du patrimoine industriel (Paris 1984) de l’inventaire des site hydrauliques de la Lémance, de la Haute-Lède et de la Nauze, et a longtemps parcouru le pays et les archives relatives à ce secteur géographique.
Philippe Issandou, né à Fumel (Lot-et-Garonne), photographe de presse, collabore à divers magazines de presse et expose régulièrement depuis 1974. il a publié Fontaines et saints guérisseurs des landes de Gascogne (Horizon chimérique), Lourdes Czchetochowa (Editions Palotoni), Sites naturels en Périgord (Fanlac).