Le roman de Jean Rimeize s’ouvre sur la vision merveilleuse du petit garçon, le « gouyat » qui découvre, initié par son père, l’art de la pêche : vandoise, vairons, goujons, ables, anguilles, perches et même brochets n’ont plus aucun secret pour lui.
Le deuxième mouvement parle d’une autre initiation beaucoup moins paternelle, celle des premières cigarettes. Mais c’est aussi le temps des « petites amoureuses » qui séduisent et enchantent l’adolescence du héros. Tout s’éclaire et se transfigure par le portrait de la plus belle rivière de France, la Dronne, qui part du Limousin pour se perdre à Coutras, après avoir traversé Brantôme, Ribérac et Tiriac, Tiriac lieu imaginaire et cependant réel, dont vous découvrirez vite la transparente référence.
Mieux qu’un guide touristique, Jean Rimeize nous conduit dans les profondeurs mystérieuses de sa tendre complice, la Dronne, ses amours, ses passions.
Jean Rimeize, né d’un père périgourdin et d’une mère limousine, a été dès son plus jeune conquis par la Dronne.
Prix Jean Cocteau (1966), il a publié de nombreux poèmes et un roman Maman paradis ou l’inconnu de Hollande ‘1986).