Voici une nouvelle d’un genre très particulier, écrite par Eugène le Roy à Hautefort en 1901, un conte fantastique et «diabolique ».
«Là-dessus, toute la cour diabolique éclata de rire et, la cérémonie achevée, les diables courtois amenèrent Guynefort se rafraîchir à la buvette.
Et tandis que joyeux propos trottaient, que circulaient les flacons de vins de Falerne, de Chypre, de Ténédos, les coupes d’hydromel, d’hypocras, et que trinquaient les courtisans infernaux à la santé du nouveau venu, sur la Terre, dans l’église de la Noaillette, on chantait à tue-tête :
Saint Guynefort
Pour la vie et la mort !»
La présente édition est le fac-similé de l’ouvrage publié en 1935 par les éditions A. Sedrowski à Paris, illustrée de 33 bois originaux de Maurice Albe.