Dans cet ouvrage, Algirdas-Julien Greimas, en marge de ses travaux linguistiques, définit une approche esthétique de la vie quotidienne à travers l’analyse de textes de Michel Tournier, Vendredi ou Les Limbes du Pacifique ; Italo Calvino, Palomar ; Rainer Maria Rilke, Neue Gedichte – Etude au piano ; Tanizaki Junichiro, Éloge de l’ombre et Julio Cortàzar, Les Armes secrètes. Tout en gardant la démarche scientifique de la sémiotique, il met en place les jalons d’une critique de l’œuvre d’art.
«Vouloir dire l’indicible, peindre l’invisible : preuves que la chose, unique, est advenue, qu’autre chose est peut-être possible. Nostalgies et attentes nourrissent l’imaginaire dont les formes, fanées ou épanouies, tiennent lieu de la vie : l’imperfection, déviante, remplit ainsi, en partie, son rôle.»