« Et puis, d’est en ouest, dans le secteur du Périgord noir, les rivières Dordogne et Vézère s’étirent largement pour confluer à proximité du remarquable site de Limeuil. Dans ce triangle ainsi formé, constitué essentiellement de terrains liasiques et jurassiques mais surtout du crétacé supérieur, en majorité calcaire à faible recouvrement, se situe le plus grand nombre de cavités, le plus grand nombre de cavités touristiques et le plus grand nombre de gisements préhistoriques. Il en est de même pour les vallées affluentes qui, si elles viennent grossir les deux Cours principaux, apportent de surcroît leur tribut de cavernes et de gisements à cette région du département.
Du sous-sol touristique de la Dordogne, il se dégage trois axes préférentiels à retenir autant par le touriste que par le spéléologue. À savoir: celui de Nontron à Brantôme, celui de Montignac au Bugue, enfin celui de Sarlat à Domme. Comme nous l’avons dit, si ces contrées sont par excellence la terre des cavernes, elles constituent également le berceau de l’art rupestre et, osons-nous dire, de l’Humanité tout simplement. Les gisements éponymes du Moustier et de la Madeleine en témoigneront longtemps, s’il en est besoin. Bien entendu, le secteur roi en ce domaine reste celui de la vallée de la Vézère. »
Pierre Vidal