« Les champs, les collines, les forêts gui défilent lentement sur les rives, comme dans un film, prennent un caractère plus irréel, plus mystérieux.
Au départ, près du vieux pont gothique, à avant becs, je visitais la petite cabine où nous devions coucher, François et moi, pendant les trois jours de voyage. Deux couchettes côte à côte, une table et deux tabourets composaient le mobilier de l’étroite pièce.
La gabarre quitta le quai, poussée à l’aide de grandes gaffes par Alfred et son marinier. Puis Alfred prit la barre qu’il ne quitta plus.
À Aubas, la gabarre s’amarra au port, en face du village et Alfred décida de ne repartir que le lendemain. Car il fallait franchir l’écluse située contre le barrage.»
Un voyage à travers le Périgord vu par un enfant et évoqué par des photographies inédites dont la qualité de reproduction rend compte de la lumière si particulière des paysages.