« Ce qui importe, à la fin du compte, c’est de vivre en accord avec soi-même et avec le pays que l’on s’est choisi ou qui nous fut donné. De cette communion naît une force de vie contre laquelle le temps et les hommes ne peuvent rien. Cette harmonie, cette complémentarité entre le terroir et l’attachement qu’on lui voue, entre l’objet et la passion qu’il inspire, entre l’être et la conscience qui lui donne sa véritable dimension, c’est cela seul qui compte et cela seul peut nous encourager à assumer notre parcours terrestre en nous délivrant d’une angoisse: celle d’être solitaires et comme étrangers sur la planète terraquée.»
Michel Peyramaure