Combien de chansons populaires, en langue d’oc, pour n’avoir point été écrites, ont disparu à jamais.
Combien d’autres ont été altérées par la transmission orale et donnent lieu à un foisonnement anarchique des paroles qui les condamne à une proche désuétude.
Le dernier recueil édité, il y a déjà tant d’années, fut celui de Casse et Chaminade, devenu curiosité de bibliophilie.
Le Bournat, fidèle à sa mission de sauvegarde de la langue d’oc et des us du Périgord, se devait de réaliser un modeste choix
«Plus de cinquante chansons ont été choisies; elles vont du chant du « Bouvier » qui, au XIIIe siècle, retentissait sous le donjon de Beynac pendant la Croisade contre les Cathares, au « Jaù » moderne de Benoît, au « labour » de M. Fournier et aux charmants « Guilhanèus » de Jan Guichard et Roger Gauthier.»
Le Bournat