Le Moulin représente le premier vestige industriel de notre temps, le premier moteur indépendant de l’homme et de l’animal. Le Moulin écrase le blé, les noix, les olives, les écorces de chênes, il met en mouvement les soufflets et les marteaux de forges, pile les chiffons, matière première du papier, foule le tissu.
Les énergies hydrauliques et éoliennes sont les seules utilisable en Lot-et-Garonne jusqu’au début du XIXe siècle, avec quatre cent quatre-vingts moulins à vent et neuf cent deux moulins à eau.
Dans la diversité de leur silhouettes et de leurs pierres, c’est d’une seule voix que les moulins à eau et à vent de Lot-et-Garonne s’adressent à notre mémoire et nous invitent à la découverte.
Les auteurs
Jean Cubelier de Beynac, président du Centre Matteo Bandello d’Agen, a organisé plusieurs colloques universitaires internationaux sur le XVIe siècle et l’humanisme en Agenais. Il a écrit de nombreuses études sur les moulins et leurs applications à l’industrie au cours du temps : moulins à huile, à tain, foulons, mailleries, forges et papeteries.
Spécialiste d’histoire économique et sociale, il a publié une étude sur les mutations agricoles au XIXe siècle en Agenais (Annales du Midi, 1996, n°215) et La Lémance, pays industriel, (Fanlac 1998).
Philippe Issandou, né à Fumel, vit et travaille à Bordeaux. Photographe, il collabore à divers magazines nationaux et agences de presse, et expose régulièrement depuis 1974.
Il a publié Fontaines et saints guérisseurs des Landes de Gascogne (Horizon chimérique), Lourdes Czchetochowa (Editions Palotoni, Pologne), Sites naturels en Périgord (Fanlac, 1993), et La Lémance, pays industriel (Fanlac, 1998).