Le pas de Jacob
Tu t’attardes aux échelles qui t’arrachent à la terre
comme tu t’efforces contre ce vent, tu veux sentir
encore ta sève, comme une fleur dans la lumière
criant sa fièvre – plus haut sa perfection furtive !
A nouveau tu vacilles sous l’invisible main
charmeuse et trop cruelle, caressant trop de cordes
irrésolu, coupable, sans que l’âme seulement
s’apaise, enfin buvant les eaux de sa journée.
Un des poèmes qui composent l’oeuvre.